j’écris
Ma concentration se métamorphose,
par obsession, en névrose
avec des yeux fixes et moroses
en quête d’un sujet de prose.
La chasse aux dahuts est ouverte,
une porte de l’imagination entrouverte,
le grain de folie devenant présent
afin d’immortaliser un être ou un moment.
Les blancs restent un passage incertain,
survenant sans crier gare tel un train.
Mes textes sont rarement joyeux,
noeuds trempés d’un monde épieu
planté au centre de l’égoïsme,
du racisme sans civisme.